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François Samson

Speaker
Niveau : 3
XP : 140 / 500
Gamer
Niveau : 9
XP : 2050 / 5000
Collectionneur
Niveau : 2
XP : 68 / 100
François Samson a noté cet album

11 mai, 15h38

Loire

Beau pour les séquences au bord de La Loire. Un peu ennuyeux parfois en dehors de ça, ou du moins des longueurs, malgré le talent de l'auteur à parler des petits riens de la vie. A force de ne pas se raconter, les personnages ne prennent pas assez d'épaisseur. Un plaidoyer en faveur de l'euthanasie, de manière indirecte ?

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François Samson a noté cet album

10 mai, 11h41

Barcelona, âme noire

Dessin superbe en revanche. Osmose entre les trois dessinateurs. En revanche, les choses s’enchaînent un peu trop facilement pour Carlos. Mais bon, on va dire qu’il plait aux femmes, ce qui lui crée des opportunités... On regrette que les années passent trop vite, peut-être parce qu'il devait au départ s'agir d'une série qui a été ramassée en un one-shot. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, ce qui peut être un frein pour vraiment apprécier le récit.

01
François Samson a noté cet album

10 mai, 11h41

Oh, Lenny

On pense au rêve de la femme du pêcheur de Hokusai, aux récits d’horreur japonais de Junji Ito, aux histoires érotiques avec des pieuvres, le shokushu. Joli dessin naïf en décalage

11
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10 mai, 11h41

Lucky Luke vu par... T.6 Les indomptés - Lucky Luke vu par...

Pas une parodie de Lucky Luke. Ni même un hommage à Lucky Luke, contrairement à ce que j’ai parfois lu. C’est UN Lucky Luke! Une totale réussite.

02
François Samson a noté cet album

8 mai, 17h50

Oken - Combats et rêveries d'un poète taïwanais

Intéressant par le contexte social et géopolitique. Des moments de poésie. Des réflexions d’adulte dans la bouche d’un enfant, ça détonne parfois un peu, mais rarement. Belles aquarelles de paysage. Une tranche de vie touchante. Mais peut-être un goût de trop peu ? Vite lu…

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François Samson a noté cet album

8 mai, 17h50

Les derniers jours de Robert Johnson

Un album d’ambiances. Dessin charbonneux mais fin de de Duchazeau. Parfait dans ses représentations des chemins de campagne. Belles ambiances du Sud des USA. Une narration décousue. C’est volontaire, mais sauf si on connait bien la vie de Robert Johnson, cela n’aide pas à la compréhension. Histoire attachante malgré tout.

11
François Samson a noté cet album

8 mai, 17h49

Horizons climatiques - Rencontre avec 9 scientifiques du GIEC

Intéressant, mais bon… C’est de la BD-reportage, très didactique. Assez indigeste si on ne la lit pas par petites fois. Un ouvrage bien pour l’école ?

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François Samson a noté cet album

7 mai, 19h20

L'Expert

Sans doute plus original pour un lecteur français que pour un lecteur allemand. Une histoire sur la culpabilité, la rédemption. L’issue que l’on fasse partie des puissants ou du peuple. L’occasion de se replonger dans les années 70, quand l’extrême-gauche était particulièrement virulente en Europe (Fraction armée rouge en Allemagne, Brigades rouges en Italie…). La société allemande avait alors une bonne partie de ses actifs qui avaient été soldats pendant la 2nde guerre mondiale. La 2nde chance à laquelle un personnage fait allusion. Martin, employé lambda, photographe dans un institut médico-légal symbolise cette génération qui vit avec sa culpabilité et ses cauchemars, et qui fait partie de la classe moyenne. Le fait divers auquel il est confronté exacerbe sa culpabilité, une réflexion sur les choix qu’un homme (ou une femme) doit assumer. Dessin un peu naïf en couleur directe apporte un peu de décalage. Intéressant, car un point de vue que l’on n’a pas l’habitude de voir en France. Mais un goût d'inachevé; Le récit manque de saveur.

11
François Samson a noté cet album

7 mai, 19h20

La neige était sale

On sent le plaisir du dessin. Avec un côté charnel. Yslaire fait les têtes un peu grosses, mais cela fonctionne bien. On retrouve bien des attitudes typiques de ses personnages (Frank case 3 de la page 89). Il y a clairement une ambiance. L’équilibre entre le texte off et les dialogues rend bien.

11
François Samson a noté cet album

7 mai, 10h10

Rebis

Beau dessin à la palette graphique influencé par les animes mangas. On a un peu l’impression de « lire un dessin animé. » Une histoire très dans l’air du temps. Qui mélange un peu tout : un jeune garçon rejeté par son père parce qu’il est albinos, ce qui porte malheur selon les superstitions, doit-il pour autant s’habiller en robe pour se sentir mieux ? On met les théories du genre à toutes les sauces… Et scénario un peu longuet.

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François Samson a noté cet album

7 mai, 10h10

Sept vies à vivre

Mon coup de coeur de ce début 2024 ! Un beau témoignage de la vie d’avant, simple et dure, sans nostalgie passéiste pour autant, sans édulcorer. Le dessin peut évoquer (de loin) Pinchon, les trames vintage rappellent les Pat Apouf de Gervy dans Le Pèlerin des années 40-50. Histoire touchante, profonde, humaine. Sans oublier les touches d'humour, comme quand René prend un jars, baptisé Maurice !

12
François Samson a noté cet album

7 mai, 10h10

La route

Beau et terrible. Sur certaines séquences muettes : on craint deviner ce que cela signifie, puis, hélas, cela se confirme. Mais ne divulgâchons pas... Noir et puissant.

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François Samson a noté cet album

6 mai, 18h40

Au pied des étoiles

J’ai davantage l’impression de lire un Baudoin qu’un Lepage ou qu’un Baudoin -Lepage. Je ne pensais pas que ce serait autant sur la politique, sur Pinochet. Mais que ce serait davantage sur l’astrophysique et l’onirisme. Petite déception au début Puis non ! C’est bien quand même. Deux grands graphistes qui plus est. Mais Baudoin met davantage de relief, de sel, avec ses mots.

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François Samson a noté cet album

6 mai, 18h40

L'oeil du marabout

Publi-reportage en faveur de l’Unicef et d’ONG. Je respecte, ce qu’ils font, c’est admirable. Mais comme BD, c’est dispensable, même si Pendanx a beaucoup de talent.

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François Samson a noté cet album

6 mai, 18h40

Rivages lointains

Une histoire de gangsters, d’ascension sociale à la fois banale et très bien menée. Narration très bien traitée. On aime suivre le destin de Jules. Ce qui sort des codes habituels est qu'il soit homo. Mais si Adam avait juste été son mentor, cela aurait fonctionné aussi. Le dessin est juste, avec une petite influence manga bien digérée dans les personnages. Les décors sont chouettes, on voit que l’autrice aime les arts décos, les décors d’intérieur sont élégants, bien foutus.

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François Samson a critiqué cet album

6 mai

Octopolis

Mona a coupé les ponts avec son père comme l’espèce humaine avec l’océan nourricier. Comment recoller les morceaux ? Loin du prêchi-prêcha, un conte moderne et poétique sur les mystères de l’apparition de la vie. Et des couleurs magnifiques. Lire la suite...

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François Samson a publié cette actualité

6 mai

Lancement d'Octopolis au Muséum national d'Histoire Naturelle : le monde est bleu (comme toi)

 Plongeons dans les abysses. À partir de 1 000 mètres de profondeur, il y a une absence totale de lumière. L’auteur nous fait remarquer que comme dans Les Grands Cerfs, les animaux apparaissent dans la lumière des phares, ici du Triton, un mini sous-marin pouvant descendre jusqu’à 4 000 mètres.

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François Samson a noté cet album

5 mai, 21h40

Bunkerville

Univers onirique. Personnage principal maniéré (graphiquement parlant). Ville steampunk. Un Rêverose affecté (mais je préfère l’original de Greg et Dany). Univers absurde. Le dessin est beau, la mise en couleur est intéressante, mais cela ne suffit pas. Que Schuiten et Fructus aient bossé en amont quand c’était un projet de film ne suffit pas.

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François Samson a noté cet album

5 mai, 21h40

Golden West

Un graphisme saisissant : humanité, animalité, minéralité... Mouvement. Surexposition due au soleil. La filiation Jijé et Giraud est explicite, et même transcendée. La réserve de San Carlos... De longues séquences immersives et touchantes sur la vie d'un ou des Apaches. Mais des ruptures abruptes dans la narration dans lesquelles on se perd parfois un peu,. Hymne au dessin et hommage aux Amérindiens.

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François Samson a noté cet album

5 mai, 21h40

Maltempo

Récit intemporel sur l'Italie rurale, l'avenir que peut ne pas y avoir la jeunesse. Rappelle les vieux films qu'on a vu ou pas. Laisse entendre que devenir voyou (mafia est un grand mot) est assez déprimant. Voir le caïd du village être au bas de l'échelle à la ville le rend touchant. Et de très belles couleurs, comme toujours avec Alfred.

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